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Photo du rédacteurESMOD

David Berod part du bon pied



La planète mode ne se résume pas aux emplois surmédiatisés mais fournit de nombreuses opportunités de postes qui conjuguent expertise technique et épanouissement créatif. Cette semaine, nous consacrons un portrait à David Berod, jeune diplômé d’Esmod, qui peut déjà s’enorgueillir d’une vaste expérience. Récemment promu styliste chaussures chez Mellow Yellow, ce jeune homme élégant, au style délicieusement rétro, a accepté avec minutie et enthousiasme de répondre à nos nombreuses questions sur son univers et son parcours professionnel. Un parcours déjà riche, singulier et éclairant.



‪PLANETESMOD : Quel a été votre parcours avant d’intégrer ESMOD ?


DAVID BEROD « J’ai suivi un cursus scolaire assez classique, j’ai passé un Bac L avec option Arts plastiques. J’ai enchaîné quelques jobs d’été pour économiser un peu d’argent avant de commencer l’aventure d’abord à Lyon et pour finir en dernière année à Paris où j’habite depuis.


‪P : Avez vous toujours eu en tête de travailler dans la mode ?


DB : « J’ai commencé à vouloir travailler dans la mode aux alentours de la 3ème. Je dessinais beaucoup dans les coins de mes cahiers et particulièrement des chaussures au point de me faire souvent reprendre par mes professeurs et parfois confisquer mes dessins. J’ai vraiment pris conscience de mon désir d’intégrer Esmod en lisant un livre qui proposait des exercices pour se préparer à entrer dans une école de mode. A la fin du livre il y avait tout un tas d’adresses d’écoles et je n’ai retenu qu’ Esmod, le site web a fait le reste ».


‪P : Quel genre d’élève étiez-vous ?


DB : « J’ai toujours été plutôt sage et assidu. J’aimais beaucoup l’école en général et mes professeurs étaient à l’écoute. J’ai eu plus de difficultés avec le modélisme malgré ma bonne volonté et les encouragements des professeurs, je suis plutôt impatient et pas très minutieux … Mais je suis quand même venu à bout de ma collection dans mon minuscule appartement parisien.


‪P : Quels sont vos meilleurs (ou pires) souvenirs ?


DB : Mes meilleurs souvenirs sont les défilés à Lyon, avec Alain Boix (directeur de l’école Esmod Lyon, ndlr) comme coach, la frénésie des habillages , la musique l’ambiance. C’était vraiment intense. Et je dirais que les pires souvenirs sont les nuits blanches de deuxième année à coudre une doublure à 5 heures du matin, et la coudre à l’envers. Malgré ça, cette implication à essayer de mener à bien un projet uniquement dirigé par la passion et l’envie d’y arriver est en soit un très bon souvenir aussi. Les mauvais souvenirs sont ceux qui nous font le plus grandir je crois.


‪P : Qu’est-ce qui fait la spécificité d’ESMOD, ses points forts, selon vous ?


DB : Je crois que chaque école est différente. Chacune a ses spécificités même si la méthode pédagogique est identique. Bien-sûr Paris, c’est génial, c’est géant, et ça fait rêver. C’est un peu comme aller à Harvard ! Mais Esmod Lyon est vraiment une école formidable, tenue par des personnes incroyables. La structure est certes plus intimiste que celle de Paris mais cela a aussi de nombreux avantages puisque cette intimité est propice, de mon point de vue, à l’entraide et aux relations humaines. Si je devais résumer ce qui pour moi représente le plus Esmod, c’est cet engagement corps et âmes à permettre l’épanouissement de chaque élève : on apprend à respecter notre travail et à toujours faire les choses à fond pour être satisfait du résultat.



‪P : Racontez-nous ton parcours professionnel après ESMOD, ves fonctions et responsabilités, passées et actuelles.


DB : Après mon diplôme, je me suis focalisé sur plusieurs offres de stages dans le domaine du style. Offres qui se sont toutes annulées au dernier moment. Ma meilleure amie qui faisait un stage dans un bureau de presse m’a alors conseillé de la rejoindre, le temps de me retourner. Finalement le stage s’est poursuivi. On m’a offert alors un poste de webmanager. Je m’occupais des relations entre les différents budgets du bureaux ( Paul & Joe, Ba&sh, Zapa, IKKS, Freelance … ) et les journalistes web, les blogueuses etc.. J’aidais à l’organisation d’événements comme le défilé de Paul & Joe, des soirées, des « shopping party »… C’était prenant mais le stylisme me manquait. Il n’empêche que ces six mois furent très intéressants et que je ne regrette pas du tout l’expérience. J’ai beaucoup appris sur le relationnel, le fonctionnement des bureaux de presse, des relations publiques et de la communication.


C’est en mai qu’on m’a envoyé une offre de fashionjobs pour un stage chez Mellow Yellow, qui était une des marques pour qui je voulais vraiment travailler depuis quelques années. J’ai postulé et j’ai effectué un stage de six mois. Pendant l’entretien, le responsable des collections de l’époque m’avait prévenu que mes responsabilités de stage seraient surtout de remplir des fiches techniques. Je comprenais très bien qu’il fallait passer par là et j’ai accepté ses taches avec plaisir. De fil en aiguille, la maison me fit de plus en plus confiance : j’ai eu l’opportunité de dessiner des coques d’Iphone, puis quelques modèles femmes puis la moitié de la collection enfant et finalement une partie de la collection Presse. On m’a finalement proposé de rester au sein de Mellow Yellow en tant que styliste Chaussure junior en freelance. La marque est proche de mon univers personnel. Je suis volontiers inspiré par la mode des années 1920 à 1970. J’aime le mélange d’époques et de genres. Cette mixité, je la retrouve d’ailleurs chez Mellow Yellow. Inutile de vous dire que je suis ravi.

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