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Photo du rédacteurPatrick Cabasset

Egalité Femmes/Hommes : La stratégie gagnante d’ESMOD

Forte d’un index d’égalité Femmes/Hommes positif de 88/100, ESMOD poursuit ses efforts afin de rester dans le peloton de tête des entreprises conscientes de leur responsabilité sociale et environnementale. Samia Fedala, DRH Groupe d’ESMOD International explique pourquoi le score de cet index est essentiel.


Afin de lutter contre les inégalités salariales entre les femmes et les hommes, les entreprises de plus de 50 salariés doivent depuis 2020 calculer et publier leur index d’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes. Chaque année une note globale sur 100 leur est ainsi attribuée au premier mars, en fonction de leur gestion de quelques critères. Cette année 61% des entreprises concernées ont publié leur note avec une moyenne en progression de 1% par rapport à 2021 à 86/100. Un chiffre positif qui cache cependant de nombreuses disparités entre les entreprises, mais surtout entre les secteurs d’activités. Ainsi, seulement 2% des entreprises ont obtenu la note maximale de 100/100. Avec sa note de 88/100 ESMOD International se situe cependant au dessus de la moyenne grâce a son approche au service du savoir et du partage des compétences, dans l’équité.

Ayant intégré ESMOD en décembre 2020 en qualité de responsable des Ressources Humaines, Samia Fedala est rattachée à la Directrice Générale Véronique Beaumont. Elle a été promue au poste de DRH et de membre du comité de direction en février 2022. Une progression rapide qui n’est pas permise dans toutes les entreprises.

« Le secteur de l’enseignement privé est une première pour moi, déclare-t-elle. J’ai travaillé auparavant dans le secteur de l’automobile, un milieu très masculin, dans celui du bâtiment également, chez Vinci. Chez General Electric, la problématique femme/homme était plus facile. Mais il est vrai que dans le secteur de l’enseignement en général, la proportion de femmes est naturellement plus importante ».


« L’enjeux pour ESMOD International est d’être en capacité demain de pouvoir continuer à recruter de nouveaux talents, dans un marché de l’emploi devenu moins fluide ces derniers temps ». Samia Fedala.


Dans l’histoire même de l’école, les femmes ont toujours été très présentes. Le fondateur de l’école Alexis Lavigne a ainsi transmis toutes les responsabilités à sa fille Alice Guerre Lavigne dès 1885. La fille de celle-ci, Berthe Lecomte-Guerre, lui succédera également. Lorsque l’école sort de cette famille fondatrice en 1976, c’est Annette Goldstein, première professeure de style de l’école qui prendra la direction générale, épaulée par Paule Douarinou à l’administration. « C’est sans doute pourquoi ici, depuis mon intégration, nous n’avons jamais eu à forcer les choses, poursuit Samia Fedala. Au comité de direction par exemple nous sommes 61% de femmes ».



Planet ESMOD : A quoi devez-vous répondre au sein de cette enquête gouvernementale ?

Samia Fedala : Les questions portent par exemple sur les écarts de rémunérations parmi les 10 plus hauts salaires de l’entreprise. D’autres concernent la répartition du temps de travail et l’équilibre entre temps plein et temps partiel. Une grande majorité de femmes en France restent en effet à temps partiel en raison des charges de gestion de la famille et des enfants. Les hommes sont moins de 4% à prendre leurs congés parentaux à temps plein. Promotions et augmentations de salaires sont étudiées.

P. E. : De quoi êtes-vous particulièrement fière dans la politique d’équilibre de l’entreprise ?

S. F. : Nous sommes, par exemple, satisfaits de la gestion des promotions après les congés maternité. En 2022, la Directrice de l'établissement ESMOD Fashion Business à Pantin, Leslie Teboul, a été promue au poste de directrice générale adjointe en charge de la scolarité et du service aux étudiants durant son congé maternité même. Une autre collaboratrice du pôle enseignement, de retour de congé parental après 5 ans, a été nommée coordinatrice de ce pôle enseignement, un mois après son retour au sein de l’entreprise. Une femme sortie tout juste diplômée d'un Master 2 a même été nommé responsable junior du réseau informatique. Un secteur souvent dirigé par des hommes. Ici, nous faisons confiance aux capacités de toutes et tous, au-delà de leur genre. Plus globalement à ESMOD nous sommes particulièrement bien placés au niveau des effectifs. Nous employons 67% de femmes et 33% d’hommes.

P. E. : Quelles autres actions pensez-vous mettre en place à l’avenir pour renforcer encore cet indice ?

S. F. : Bien sûr il y a toujours des progrès à faire. Mais là aussi, ça se fait de façon assez naturelle. Nous pourrions travailler davantage, par exemple, sur l’accompagnement des jeunes mamans vers le retour à l’emploi. En adaptant leurs conditions de travail pour davantage d’équilibre entre vie personnelle et vie professionnelle. Les places en crèches se font rares partout et de plus en plus aujourd'hui. La reprise du travail se fait donc trop souvent à temps partiel sans être réellement choisi.

Avec cet indice positif, l’enjeux pour ESMOD International est d’être en capacité demain de pouvoir continuer à recruter de nouveaux talents, dans un marché de l’emploi devenu moins fluide ces derniers temps.


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